Wissenwertes über die Katholisch-Apostolische-Gemeinde (CGI) e.V.

Remarques portant sur la: «Communauté apostolique-catholique (CIC)» (Communauté Internationale du Christ) ou „Katholisch-Apostolische Gemeinde e. V. (CGI)“

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Depuis le décès en 1901 de Woodhouse, le dernier des Apôtres anglais, lorsque l’œuvre apostolique-catholique dans la chaire mortelle toucha à sa fin, il a existé et il existe toujours, des personnes et des groupes qui cherchent à ranimer le modèle apostolique-catholique“ dans la Liturgie et le ministère. Parmi eux, l’on peut également compter la Katholisch-Apostolische Gemeinde e. V.“ (CGI – Christ-Gemeinde International).

La Christ-Gemeinde International(CGI) fut créée – comme brièvement mentionné sur leur site Internet – en 1983 à Berne (Suisse) et provient d’un cercle de prières. Ses membres étaient des étudiants en théologie et en sciences naturelles qui redécouvrirent leurs racines dans l’Eglise primitive suivant la devise: ad fontes – tout comme jadis le mouvement œcuménique-charismatique des Communautés apostoliques-catholiques“ /Albury (Angleterre) vers 1835 – CAC.

On s’intéressa maintenant à l’Histoire apostolique-catholique de 1835 et en particulier à un prêche de l’Ange apostolique-catholique, J. Thonger, qui attire l’attention sur le fait qu’après la suppression de l’Apostolat par le Seigneur, donc après le décès du dernier Apôtre (Woodhouse), une œuvre servant de précurseur à l’œuvre des „Soixante-Dix“ (Luc 10,1) sera effectuée par des hommes apostoliques dans la „demi-heure du silence“ (Ap 8,1). Dans ce prêche, l’œuvre des „Soixante-Dix“ est mise en relation avec l’œuvre des „deux témoins“ (Ap 11), qui auront une très grande force spirituelle. Ces hommes apostoliques, qui n’auront pas la prétention de se placer au même niveau que les Apôtres, reconduiront tous les ‘insatisfaits et quêteurs’ de toutes les divisions d’Eglise dans le Corps mystique du Christ et dès lors, dans l’ordre voulu de Dieu.

3 membres de ce groupe de prières, Srecko Franjo Novak, Harald Scheffler et Franz Budweiser, furent appelés, prétendument prophétiquement, comme Archanges de l’Eglise Universelle. Ils se considèrent eux-mêmes comme des hommes apostoliques, devant être comptés parmi les précurseurs à l’œuvre des „Soixante-Dix“ en relation avec Ap 8,3. D’après leurs propres dires, la consécration d’Ange des ces 3 élus – à laquelle furent également invités l’Evêque Serge Thériault2) et 2 de ses accompagnateurs – se fit conformément au rite traditionnel et à la Liturgie des Communautés apostoliques-catholiques (CAC) en date du 7 mai 1983 dans la Chapelle de Gossliwil/Suisse.

H. Scheffler dirigea ensuite, en tant qu’Archange et Evêque catholique-romain3), une petite Communauté à Reutlingen (ville d’Allemagne – Bade Wurttemberg) composée d’environ 8 membres (qu’il nomma: Katholisch-apostolische Gemeinde [CGI] e.V.), employant la Liturgie qui fut rédigée par les Apôtres des CAC (1835), laquelle était toutefois – comme il en ressort – exclusivement conçue pour cette période apostolique allant jusque 1901.

Vers 1987, H. Scheffler se sépara de S.F. Novak et F. Budweiser, alors qu’en tant qu’Apôtres (également connus sous le nom de – Gossliwil-Apostel – ) tous deux consentaient à l’Eglise entière, tandis que lui – se rapportant au fait qu’il n’existe pas de 3ème Apostolat – se considérait comme la prolongation du bras des Apôtres des CAC traditionnelles de 1835.

En 1988/1989 la Katholisch-apostolische Gemeinde (CGI) de Reutlingen connut des différends suite auxquels H. Scheffler déménagea avec sa mère en Espagne. Après le décès de cette dernière, il revint à Reutlingen (vers 2001) et érigea, sur les anciens fondements, une nouvelle petite communauté.

Puisque d’après la disposition qui vaut dans une Communauté locale des traditionnelles Communautés apostoliques-catholiques (CAC) pour les vocations ministérielles, la compétence d’un Prophète attiré devait être reconnue, et que ce ministère n’existait pas dans sa Communauté, H. Scheffler étudia chez un ami Pasteur protestant la „prophétie“(!!). Celui-ci lui conseilla de se laisser inspirer, d’appréhender les pensées qui en ressortaient par des paroles, et de les exprimer. Ce Pasteur protestant – sans toutefois être membre de sa Communauté – fut engagé par lui comme son Diacre personnel (!?) Après avoir pu prophétiser comme il le pensait, H. Scheffler se sentait à même de susciter la vocation d’autres personnes dans ces ministères. (Ceci est également mentionné sur la page d’Internet – H. Scheffler se caractérise comme Archange de l’Eglise Universelle, Evêque de l’Eglise catholique romaine et Prophète reconnu au sein de sa Communauté.

Le 28 juillet 2001, il consacra J. Heinbach de Siegen (ville d’Allemagne – Rhénanie-du-Nord-Westphalie) comme Prêtre et le 28 décembre 2002, comme Evêque catholique-romain et Archange pour la Communauté de Siegen. (membres: 3 personnes – situation 2009)

En 2001, S.F. Novak fut attaqué par l’Eglise catholique-romaine de Croatie pour „usurpation de ministère“ et accomplissement illégal de Confirmations lorsque, en date du 28 mai 2001, il confirma illégitimement la moitié des confirmands de l’Eglise catholique-romaine d’Herzégovine de Monseigneur Ratko Peric, Evêque de Mostar-Duvno.

L’Evêque local de Mostar-Duvno (Croatie), Monseigneur Ratko Peric, adressa à S. Novak, une requête en présentation de preuves des documents d’ordination. Ce dernier fut toutefois incapable de produire des documents de légitimation quels qu’ils soient. Les machinations malhonnêtes de S.F. Novak et la simulation de son titre épiscopal illicite et les abus de ministère y associés, furent publiés dans un Communiqué du greffe du Tribunal du diocèse de Mostar-Duvno.

Au vu de cette publication, F. Budweiser et H. Scheffler comprirent qu’eux non plus ne savaient produire aucun document de légitimation les autorisant à porter leur titre d’Evêque catholique-romain dans la succession apostolique, puisque S.F. Novak était officiellement leur consécrateur.

Afin de pouvoir prouver leur droit au titre d’Evêque, il fut décidé de faire authentifier rétroactivement cette légitimation devant un notaire en Suisse. D’après les dires de H. Scheffler, Monseigneur Serge Thériault avait – début mai 1983 – été poussé par le Saint-Esprit, nuit après nuit, pendant une semaine, à consacrer S.F. Novak par imposition des mains comme Evêque dans la succession apostolique-romaine, ce qui aurait eu lieu en date du 7 mai 1983 lors de l’Office mentionné ci-dessus. Au cours du même Office – tout de suite après sa propre consécration – S.F. Novak se serait retourné et aurait installé et consacré les sieurs H. Scheffler et F. Budweiser au ministère épiscopal4) dans la succession apostolique.

C’est ainsi que c’est repris dans la „déclaration solennelle“ établie en date du 10 septembre 2001 par-devant le notaire D. Summermatter de Lyss (canton Bern/Suisse), signée par H. Scheffler, F. Budweiser et 5 témoins.

Monsieur S. Novak, dont la propre consécration et les consécrations épiscopales qu’il aurait apparemment transmises, devaient ici être authentifiées, n’a pas assisté à cet acte et ne l’a pas non plus confirmé par une déclaration.

Questionné à ce sujet, Monseigneur S. Thériault contesta avec véhémence, avoir consacré une de ces 3 personnes comme Evêque dans la succession apostolique-romaine, ni en date du 7 mai 1983, ni à une autre date. Il a renvoyé à ses déclarations déjà publiées en date des 25 mai, 2 juin de même qu’en date du 28 octobre 2001. Dans ces documents, Monseigneur S. Thériault explique avoir pris part, avec 2 personnes qui peuvent également en témoigner, à cet Office du 7 mai 1983 dans la Chapelle de Gossliwil – toutefois uniquement en qualité d’invités – et en aucun cas en tant que consécrateur.

En date du 29 octobre 2004 devait avoir lieu, à l’Eglise protestante St. Martin de Ohmenhausen (district de Reutlingen), ayant déjà été utilisée à plusieurs reprises par la Katholisch-apostolische Gemeinde (CGI) pour des célébrations dominicales, l’ordination sacerdotale de A. Seifert. Ceci fut également officiellement annoncé dans la presse quotidienne. De même des invitations furent envoyées à l’Eglise protestante et à l’Eglise catholique-romaine, afin que leurs représentants assistent à cette cérémonie. Sur ce, les responsables interdirent à H. Scheffler de célébrer l’ordination et toutes autres cérémonies à l’Eglise St. Martin. Etant donné qu’il n’y avait pas d’autres locaux à disposition, l’ordination sacerdotale fut administrée par J. Heinbach au domicile privé de H. Scheffler, en présence d’environ 10 personnes.

En raison des invitations, Madame la Pasteur protestante A. Kick et Madame la Dr. D. Kaes de l’Eglise catholique-romaine – toutes deux mandataires pour les questions ayant trait à la conception du monde (Weltanschauungsfragen) – eurent, en date du 21.12.2004, un entretien d’environ 2 heures avec H. Scheffler quant à la légitimation de son ministère. Dans une lettre du 26 janvier 2005, Madame la Pasteur A. Kick juge que (citation): „laKatholisch- apostolische Gemeinde (CGI)’ de Reutlingen, y inclus son nouvel Evêque, n’a pas lieuan> d’être acceptée comme partie des CAC5) traditionnelles. Il est dès lors très problématique et trompeur que Monsieur H. Scheffler nomme lui-même sa Communauté „CAC“ et, d’après l’Eglise catholique, il y a lieu de considérer tant les actes ministériels que les ordinations sacerdotales, que H. Scheffler effectue en se référant à son ordination épiscopale catholique, comme scandale public et duperie des membres communautaires catholiques.

Sur ce, l’Eglise catholique-romaine publia dans un article de presse, une évaluation de la Katholisch- apostolische Gemeinde (CGI) e. V. de Reutlingen.

D’après la compréhension de H. Scheffler, tous les détenteurs de ministères de la Katholisch- apostolische Gemeinde (CGI) e. V. sont des Prêtres catholiques-romains valablement ordonnés ou consacrés dans la succession apostolique; comme indiqué sur le site Internet www.katholisch-apostolische-gemeinde.de – au point 3. Ministère/Sacrement“, ce qui n’a toutefois encore été prouvé nulle part par des certificats d’ordination. Comme indiqué ci-dessus, ceci est fortement désapprouvé et défini comme duperie tant par l’Eglise catholique-romaine que par l’Eglise protestante. De même, sur son site Internet, elle se présente comme, citation: „orientée vers l’Eglise primitive – l’œcuménique“ – pourtant, elle n’entretient aucune sorte de contacts œcuménique avec d’autres Eglises ou Communautés chrétiennes.

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1) en allemand: Katholisch-apostolische Gemeinde (CGI) – Christ-Gemeinde International.

2) Serge Thériault fut consacré Evêque de la Christian Catholic Church Canada en date du 12 juillet 1982. Il obtint son diplôme de docteur en théologie à la Faculté catholique-chrétienne de l’Université de Berne (Suisse) et fit la connaissance de ces 3 messieurs à cette époque.

3) Cette usurpation de ministère est expliquée plus en détail par la suite.

4) D’après la tradition de l’Eglise, la condition préalable à la consécration de l’Evêque est que le candidat ait déjà été ordonné Prêtre avant sa consécration, puisqu’il n’est pas habituellement possible d’exercer des fonctions sacerdotales dans ce ministère. En l’absence de cette première étape, la légitimité de la consécration est remise en cause en vertu du droit canon.

5) Communautés apostoliques-catholiques traditionnelles (1835) – Katholisch-apostolische Gemeinden.

Written by aboutkag

Januar 2, 2010 um 5:28 pm

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